Workshop "Dormir et veiller, le cerveau oscillant" | Virgile Novarina

Ce workshop vise à permettre aux étudiants en 2è et 3è année d’art d’aborder les questions liées à leurs centre d’intérêt via l’angle du cerveau. Les pratiques seront mix médias : vidéo, installation, performance…

Une présentation publique au cinéma Le Mélies du dernier film de Virgile Novarina, Pinoncelli, aura lieu le mardi 17 janvier à 20h00.

« Malgré les grandes avancées scientifiques de ces dernières décennies, le cerveau demeure très mystérieux. Organe central de la pensée, des perceptions, des émotions, de l’activité onirique et du sommeil profond, ce réseau de cent milliards de neurones oscille quotidiennement entre les états de veille et de sommeil.
Etant donné que toute activité humaine est régie par le cerveau, qu’il soit conscient ou inconscient, éveillé ou endormi, tous les sujets peuvent être envisagés à travers lui. L’objet du workshop « Dormir et veiller, le cerveau oscillant » est d’interroger et prolonger les pratiques et les recherches en cours des étudiants sous l’angle du cerveau, grâce aux possibilités offertes par le cinéma, la vidéo, l’animation, l’installation et la performance. “

Virgile Novarina
Après des études de mathématiques et de physique, Virgile Novarina se consacre à
l’exploration artistique de son propre sommeil sous forme d’écrits et de dessins, et du sommeil des autres, sous forme de photos et de films. A partir de 2006, le simple fait de dormir devient une part intégrante de son travail, sous forme de performances « En somme », durant lesquelles il dort publiquement dans des vitrines de magasins, des galeries et des musées.
La rencontre avec l’artiste numérique Walid Breidi en 2010 donne naissance à trois projets impliquant les ondes cérébrales : « La Bulle Paradoxale », « Sleep in the City », et « Rêve quantique », ce dernier en collaboration avec le collectif LABOFACTORY.
En 2016 il réalise le film “Au cœur du sommeil” avec Michel Butor, Clément Rosset, Pierre Pachet et Jean-Luc Nancy. Il réalise également des films documentaires sur les artistes qu’il admire, dont Jean Olivier Hucleux (Du travail à l’œuvre), Eduardo Kac (Télescope intérieur), et Pierre Pinoncelli (L’Artiste à la phalange coupée).