Georges Didi-Huberman

Le mercredi 16 février 2011 à 17:30
Tarbes, Auditorium du Conservatoire Henri Duparc
Ouvert à tous !

Conférence organisée dans le cadre de l’Observatoire des regards, sous la direction de Frédéric Delpech en partenariat avec l’ESA des Rocailles -École Supérieure d’Art de Biarritz et l’association “Artistes & associés”

Philosophe et historien de l’art, Georges Didi-Huberman enseigne à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales. II a publié, depuis le début des années 80, une trentaine d’ouvrages traitant de l’histoire et de la théorie des images, dans un large champ d’étude qui va de la Renaissance à l’art contemporain.

Grâce aux outils théoriques de l’histoire de l’art, de l’anthropologie, de la philosophie et de la psychanalyse, mais aussi à travers une forme de poétique, Georges Didi-Huberman ne renonce pas à articuler ce que les images les plus singulières nous enseignent, parfois au delà d’elles-mêmes.
Son oeuvre explore le rapport que nous entretenons avec l’image, et interroge ce que regarder veut dire.

L’hiver dernier, lors de sa venue à Tarbes pour une conférence, son ouvrage le plus récent Quand les images prennent position – L’oeil de l’histoire 1 (2009), dévoilait une politique de l’image à travers
une analyse des montages de Bertold Brecht.
Depuis, deux autres ouvrages sont parus : La survivance des lucioles qui, au malaise de notre culture, oppose la résistance de trouées lumineuses, et Remontages du temps subi – L’oeil de l’histoire 2, qui interroge le rôle des images dans la lisibilité de l’histoire. C’est d’un chapitre de ce dernier livre consacré à la restitution des images par Harun Farocki que Georges Didi-Huberman était venu nous parler l’an dernier

Il est aussi commissaire d’une immense exposition au Musée national d’art contemporain Reina Sofia à Madrid, qui s’intitule Atlas, comment porter le monde sur son dos ?.
Dans le sillage d’Aby Warburg, l’exposition écrit une mémoire inconsciente des images et introduit à une connaissance du monde « par toutes les images ».

Références

  • La survivance des lucioles, Minuit, 2009
  • Remontages du temps subi. L’Œil de l’histoire, 2, Minuit, 2010
  • Atlas, comment porter le monde sur son dos ?, exposition, Musée National d’art contemporain Reina Sofia, Madrid. Jusqu’au 27 mars 2011.

Entrée libre dans la limite des places disponibles.