Journée portes ouvertes à Pau et à Tarbes le samedi 25 janvier 2025 de 10h à 17h !

Pierre di Sciullo

Le 21 février 2011 à
à l’école de Pau (ancien site)
25 rue René Cassin, 64000 Pau

Séminaire [in / from / to] contexts
Avec Pierre di Sciullo

Le but de ce séminaire est d’actualiser les enjeux du design graphique en questionnant ses rapports à l’espace, c’est-à-dire en l’analysant sous l’angle des relations que nous créons avec les réalités diverses (humaines et non humaines : objets, matières, idées, etc.) que nous croisons et utilisonsNous aborderons donc des objets graphiques dans leurs contextes de publication, mais nous tenterons également d’analyser comment et en quoi ils puisent leur énergie, leur mouvement, des lieux-même d’inscription de pensés (projetés) par leurs auteurs pour des situations précises.

Pierre di Sciullo
Né à Paris en 1961, Pierre Di Sciullo est autodidacteIl a d’abord exploré l’univers de la bande dessinée, puis a créé sa publication expérimentale, usant de procédés littéraires et graphiques comme le collage, la citation et le détournementSe basant sur les expériences de lecture développées dans sa revue Qui ? Résiste, il dessine plusieurs polices de caractères - le Quantange, le Minimum, le Gararond, l’Amanar qui permet aux Touaregs d’accéder pleinement à l’imprimé et à l’écran, le Durmou, le Sonia, le Maximum, Le Renaissance etc

Il vit et travaille à Paris et répond à des commandes en lien avec l’architecture (Centre national de la Danse, Musée Champollion de Figeac, Bibliothèque nationale de France…)Le prix Charles Nypels lui avait été décerné à Maastricht en 1995 pour récompenser l’ensemble de sa production typographiqueDepuis 1987 il intervient dans les écoles d’art en France et à l’étrangerIl poursuit ses recherches sur l’incarnation de la voix dans l’écriture et sur le poids des slogans, au centre d’art de la Ferme du Buisson à Noisiel, pour la biennale Art Grandeur Nature en Seine-Saint-Denis, lors de Nuit Blanche 2007 à ParisSes œuvres prennent place dans l’environnement comme autant d’incitations et d’interpellations à redécouvrir l’acte de lire, l’ambivalence des mots, la poésie urbaine.