DNSEP ART - mention art-céramique

Le cursus art-céramique à Tarbes

L’organisation pédagogique se déploie sur l’ensemble du cursus (premier et second cycle) selon les unités d’enseignement suivantes : cours magistraux, studios, ateliers pratique/projet, recherches documentaires notamment à la bibliothèque, temps forts, séminaires, journées d’études et conférences.

Le second cycle

En DNSEP, l’équipe pédagogique conforte l’étudiant.e dans son parcours vers une autonomie de pensée et de travail et dans la construction d’un engagement fort et d’une démarche singulière, inscrits dans le champ multiple de la création actuelle. Dans la perspective d’un après-école, ces deux ans tendent à l’acquisition de plus d’exigence de productions et de leurs conditions de visibilité, ainsi qu’à l’intelligence d’une inscription historique, philosophique et sociale du travail de création.

La quatrième année est particulière dans la vie de l’étudiant.e en arts : elle entérine l’engagement dans la pratique artistique. Étant dégagés de toute échéance de diplôme, les étudiant.e.s approfondissent les enjeux plastiques et théoriques de leur travail aux travers de nouvelles expériences.
Cette quatrième année est par ailleurs marquée par la mise en place du mémoire et est aussi l’année où les étudiant.e.s peuvent envisager une mobilité internationale ou un stage de professionnalisation.

La cinquième année s’inscrit d’emblée dans la préparation du diplôme national supérieur d’expression plastique (DNSEP), sanctionnant les cinq années d’études. Elle est une année de réalisation et d’approfondissement du travail plastique et de finalisation du mémoire. Les étudiant.e.s affirment leurs engagements dans la conception et la mise en oeuvre d’un projet de diplôme, dont le mémoire constitue un support théorique et méthodologique.
Le projet artistique et la soutenance du mémoire formeront l’ensemble examiné par le jury lors de la présentation au DNSEP. Ce diplôme confère un grade Master. Son obtention permet l’inscription en troisième cycle, ainsi qu’aux concours requérant un diplôme homologué de niveau 1 (l’agrégation d’Arts plastiques par exemple).

Les mobilités sont possibles au semestre 7 de préférence, sous la forme d’ :

• un semestre d’études dans un établissement d’enseignement supérieur artistique dans le cadre du programme Erasmus+ ou à l’international
• un semestre ou trimestre (de 3 à 6 mois) de stage en France ou à l’étranger (voir liste des conventions des établissements partenaires en ligne). Ce stage long en entreprise ou dans des ateliers d’artistes ou d’artisans est choisi en fonction du projet artistique de l’étudiant.e et est à l’approbation de l’’équipe pédagogique.

Aussi bien la mobilité d’étude que le stage donnent lieu à une convention élaborée par le secrétariat et visée par la direction. L’étudiant.e ayant opté pour la mobilité doit assurer l’obtention des crédits correspondants dans l’établissement d’accueil. L’étudiant.e ayant opté pour le stage doit remettre un rapport de stage à son retour. En l’occurrence, les modalités d’évaluation semestrielle doivent être déterminées avec le coordinateur ou la coordinatrice du deuxième cycle avant le départ.

Recherche

L’« initiation à la recherche » engagée dès la deuxième année prend tout son sens à partir de la quatrième année, elle favorise la mise en dialogue du travail de l’étudiant avec les autres champs d’activité dans une perspective pluridisciplinaire. Présents au sein des programmes de recherche facultatifs, les étudiant.e.s mûris par deux ans d’expérimentations continuent à participer à la dynamique du processus de création en équipe. La démarche développée par l’étudiant.e s’enrichit ainsi de différentes conditions et de contextes de travail variés.

Mémoire

Le mémoire de fin de deuxième cycle permet à l’étudiant.e d’acquérir une autonomie de pensée et les compétences théoriques et conceptuelles indispensables à la poursuite d’une démarche d’artiste ou d’auteur et à ses projets futurs. Dans une approche impulsée dans les années antérieures, par le « document d’étape » à la fin de la première année, par les ateliers d’écriture, le télé-enseignement, et le « document mémoire » rédigé en troisième année pour le DNA, l’étudiant.e s’approprie progressivement, dès la quatrième année, les outils pour son élaboration.

La soutenance d’un mémoire est l’une des deux épreuves prévues pour l’obtention du diplôme national supérieur d’expression plastique (DNSEP), l’autre épreuve étant la soutenance d’un travail plastique. Le mémoire est présenté et discuté dans un échange de vingt minutes avec les membres du jury chargés de la soutenance.
Il s’agit d’une mise en perspective du travail plastique du/de la candidat.e, mettant en avant l’orientation engagée dans la création, les questions qui animent ses recherches et la constitution d’un horizon esthétique à l’intérieur duquel le/la jeune artiste se positionne. Le mémoire peut prendre forme de document écrit ou exploiter d’autres médiums, pourvu qu’il assume un langage (verbal ou autre) de second degré qui le différencie de la pratique artistique tout court. Par le mémoire, le/la candidat.e au diplôme fournit une présentation des moments-clé pour une compréhension de sa pratique ; rend intelligible l’optique adoptée par rapport au champ de l’art, de la création et, plus généralement, de la culture ; et définit le terrain d’investigation sur lequel il/elle entend travailler au sein de la société.