DNA ART - mention céramique disruptive

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Le cursus art-céramique à Tarbes

Le cursus art-céramique est une formation complète qui permet d’acquérir des connaissances et pratiques liées à l’art contemporain avec, en exergue, l’enseignement de la céramique. L’équipe enseignante vise à concilier étroitement l’approche technique du matériau et sa place dans la création contemporaine.
Dans le cadre du 1er cycle, la « céramique disruptive » est une initiation pleine de surprises qui permet d’aborder la pratique de la matière à travers un libre jeu expérimental.

Pédagogie

Les étudiant.e.s se familiarisent en premier cycle avec les divers médiums et matériaux dans le cadre d’une unité d’enseignement spécifique : les studios. Les techniques et les médiums sont ceux de tout enseignement artistique : volume, bois, métal, peinture, dessin, image, photographie, vidéo, son, multimédia, informatique. Un accent particulier est mis sur les techniques céramique plus la sérigraphie sur porcelaine, cuisson, etc.

L’organisation pédagogique se déploie sur l’ensemble du cursus (premier et second cycle) selon les unités d’enseignement suivantes : cours magistraux, Studios, ateliers pratique/projet, recherches documentaires notamment à la bibliothèque, temps forts, séminaires, journées d’études et conférences.

Le document d’étape en première année et le document-mémoire en troisième année sont également l’occasion d’investir les logiciels de mise en page et de traitement de texte et de formuler un discours sur le travail effectué.

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Année 1

La rentrée des étudiant.e.s de première année commence par un premier contact avec l’art contemporain dans des expositions ou un musée proche. L’objectif de la première année est d’initier son propre travail. C’est une année d’expérimentations qui, au travers d’une thématique commune aux ateliers de pratique, doit permettre à chacun d’engager une démarche et de désamorcer les idées reçues et toutes faites, afin d’être de plus en plus autonome dans tous les aspects du projet personnel. Deux studios, où la dimension technique est privilégiée, sont obligatoires dans l’année. Ils permettent un focus sur les différents médiums jusqu’en troisième année. Chaque semestre est ponctué d’un workshop obligatoire et les étudiant.e.s sont fortement encouragés à suivre les rencontres et les conférences tout au long de l’année. L’enseignement théorique y est une initiation à l’acquisition des connaissances indispensables dans les domaines de l’histoire de l’art et de l’esthétique. Un « document d’étape » écrit est engagé en semestre deux. Il fait l’objet d’un suivi spécifique et doit rendre compte de l’inscription du travail dans l’école sur l’année et sa projection dans le champ de l’art.

Année 2 

À partir de la deuxième année une grande place est accordée à l’atelier de pratique personnelle. L’atelier est régulièrement ponctué de séances d’accrochage et de présentations orales en présence d’étudiant.e.s de deuxième et troisième années, accompagnés par des enseignant.e.s de pratique comme de théorie. Deux studios différents doivent être suivis dans l’année. Afin de mieux appréhender l’élaboration du document écrit, un atelier d’écriture (texte/image) et un atelier de lecture de textes d’artistes peuvent être suivis toute l’année. Ils sont ouverts à tous exceptée la première année. La mise en place d’un projet de groupe encadré par les enseignants et dont le but est de rencontrer les acteurs principaux du milieu de l’art est poursuivi tout au long de l’année et finalisé en semestre 3 ou 4. Les étudiant.e.s commencent à pouvoir intégrer les groupes de projet d’initiation à la recherche. Chacun participe aux workshops et aux conférences.

Année 3

En troisième année, chaque étudiant.e choisit un studio pour le semestre 5 et renforce au semestre 6 une pratique de son choix en reprenant le studio correspondant. Il développe ses recherches de deuxième année et les précise davantage, tout en continuant à ouvrir son champ conceptuel et plastique en atelier de pratique personnelle. Les accrochages réguliers s’augmentent de rendez-vous spécifiques pour le suivi du « document-mémoire ». Le téléenseignement sous forme de rendez-vous par internet, voire sous forme de clavardage dans sa forme particulière d’échange et de langage « écrit/parlé », permet d’aborder le travail par un jeu de questions-réponses et d’énoncer ainsi autrement les réflexions plastiques et théoriques. En proposant une approche dynamique, il constitue un outil supplémentaire à la présentation du travail oral et écrit. Un stage obligatoire, avec le rapport dont il est l’objet, complète l’année.

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Stage

Dans le cadre des dispositifs pédagogiques de professionnalisation, le stage de 1er cycle est obligatoire en premier cycle et est réalisé à la fin du semestre 3, 4 ou 5. Il a une durée minimale d’une semaine et maximale de deux semaines et doit, dans la mesure du possible, s’effectuer sur les périodes de vacances scolaires. Le stage, sa durée, le lieu d’accueil et la période font l’objet d’un avis du coordinateur ou de la coordinatrice du cycle ou du/de la responsable de l’année. Ce stage fait l’objet d’une convention entre la structure accueillant le stagiaire, l’étudiant.e stagiaire et l’ÉSAD Pyrénées. Un bilan de stage doit être déposé au secrétariat en deux exemplaires au plus tard, un mois après la fin du stage et, dans tous les cas, deux semaines avant l’évaluation du semestre pendant lequel il est effectué.

Mémoire

Pour l’obtention du diplôme national d’art (DNA), l’étudiant.e va pour la première fois confronter sa pratique à un jury extérieur, une épreuve qui va s’accompagner de la rédaction d’un mémoire.
Il s’agit de parvenir à montrer l’engagement du candidat ou de la candidate dans le champ des pratiques artistiques actuelles, en ayant la capacité de donner à sa pratique un premier éclairage – objet du mémoire. Cet écrit doit parvenir à saisir la problématique qui accompagne le travail ; les thématiques qui le soutiennent ; les interrogations qui l’habitent ; mais aussi les dialogues intimes, et pourquoi pas, conflictuels qui l’alimentent. Ce passage est un moment d’écriture et de réécriture qui permet une meilleure saisie des formes ou des gestes de l’étudiant.e et une mise en perspective qui puisse ensuite conduire sa pratique à une ouverture vers de nouvelles potentialités.
Le document-mémoire de DNA se concentre sur une forme écrite et publiable. Il est un moment privilégié pour comprendre l’univers précis et particulier de la rédaction. Il est aussi l’écho de l’oral qui accompagne la présentation des travaux du/de la candidat.e ainsi que de sa table de recherches.

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