Comment survivre après l’école d’art et s’organiser collectivement

Dans la continuité de son module de professionnalisation de 1er et 2nd cycle, l’école accueille Caroline Sebilleau et Benoît Brient.

Caroline Sebilleau est artiste, enseignante-chercheuse à l’Université de Nîmes et militante. Benoît Brient est designer graphique indépendant.
Du 13 juin au 12 juillet 2024, le Bel Ordinaire les accueillait en résidence afin de poursuivre un projet de collecte et de formalisation de données concernant les conditions de travail et d’existence des travailleur·euses de l’art et de produire un ensemble d’images imprimées, issues d’un travail d’analyses de terrain et d’enquêtes situées.

C’est à la fois en tant que chercheuse et militante de La Buse, collectif qui interroge le milieu de l’art en tant que milieu de travail, que Caroline Sebilleau viendra évoquer le projet de loi visant à une continuité de revenus des artistes auteur·ices et les enjeux de la structuration politique, juridique, collective et économique de l’activité des artistes et designers, en s’appuyant sur les résultats de la recherche menée avec Benoît Brient. Il sera question de la place des artistes et designers dans le monde économique, des modalités d’organisation et de revendication collective, de la perspective d’une “continuité de revenu” pour les artistes-auteur·ices.

Cette conférence s’inscrit dans le cadre d’un module d’initiation pratique et de réflexion critique autour des enjeux de l’exercice professionnel de l’activité de designer graphique. Appuyé sur une exploration collective de textes critiques, sur la confrontation à des exercices pratiques liés aux statuts, aux devis, aux factures ou au positionnement vis à vis des commanditaires, le module d’auto-défense économique propose une série d’invitation à des professionnels engagés dans ces questionnements.

Le titre « Comment survivre après l’école d’art » est emprunté à l’ouvrage édité par Surfaces Utiles.