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Les idées viennent du fleuve

Le 19 April 2022 to 10:30
la Maison de l'eau - Jû-Belloc
Ouvert à tous !

En partenariat avec l’Institution Adour, l’ÉSAD Pyrénées à Tarbes et Béatrice Darmagnac (artiste invitée) ont le plaisir de vous proposer, en introduction d’une semaine de résidence de cinq étudiants, une conférence d’Augustin Berque (géographe orientaliste) et Ludovic Duhem (philosophe et artiste) :

” Les idées viennent du fleuve “
le mardi 19 avril à 10h30 à la Maison de l’eau à Jû-Belloc
Cliquez ici pour suivre la conférence en direct !

Augustin Berque est directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales où il enseigne la géographie culturelle. Spécialiste du Japon, il a publié de nombreux livres sur ce pays, et il est l’auteur d’ouvrages généraux sur le paysage. Ses travaux ont élaboré une théorie des milieux humains au fil de publications comme Médiance (1990, 2000), Écoumène , (2000, 2009), et plus récemment La pensée paysagère (2008) et Histoire de l’habitat idéal. De l’Orient vers l’Occident (2010).
Il a été en 2009 le premier occidental à recevoir le grand prix de Fukuoka pour les culture d’Asies.

  • Page du CRJ-EHESS (centre de recherche sur le japon à l’EHESS) ici
  • Sa page wikipédia ici
  • La conférence Y-a-t-il du sacré dans la nature ? en vidéo à l’université de Corse Pasquale Paoli le 18 janv. 2022 ici
  • Revue web Mésologiques, études des milieux ici

Ludovic Duhem est artiste et philosophe. Il est actuellement coordinateur de la recherche et enseignant de philosophie à l’ÉSAD Valenciennes. Ses recherches portent sur les relations entre esthétique, technique et politique dans le contexte de crise écologique. Il a récemment publié Design écosocial. Convivialités, pratiques situées, nouveaux communs (avec Kenneth Rabin, it : éditions, 2018), Design des territoires. L’enseignement de la biorégion (avec Richard pereira De Moura, Eterotopia, 2020), et Écologie et technologie. Redéfinir le progrès après Simondon (avec Jean-Hugues Barthélémy, Éditions Matériologiques, 2022).

Les étudiants qui sont engagés dans ce programme cette année :
Emmanuelle Farré (2), Marie-Océane Fichot (3), Eva Guillaumot (3), Pascale Delloue (4), Adrien Dagneau (4), Tao Rousseau (4), Violaine Fauchet (5) et Gaëtan Moret (5).

Une partie d’entre eux séjournera à la Maison de l’eau la semaine du 18 au 22 avril pour y travailler et préparer une exposition pour l’été.

Il s’agira d’aborder la Maison de l’eau et son territoire du point de vue du vivant. En l’occurrence de faire une expo, ou du travail, pour les animaux, les plantes, l’Adour.
L’idée serait d’éviter l’humain au centre. (L’humain au centre apparaissant comme une idée soutenue par la gauche en opposition à l’économie au centre du libéralisme mais cela abouti finalement à poursuivre identiquement la prédation du monde, mais en épargnant les humains.). Cette “entrée” dans le travail semble court-circuiter l’adhésion implicite à l’institution et son fonctionnement - comme si nous arrivions par le haut, par l’humain et sa vision surplombante (et ici, bienveillante) - pour essayer de voir depuis le vivant ce que l’institution représente et permet. De fait, il devient implicitement évident qu’il faut par exemple visiter le terrain en dehors des chemins balisés, en dehors des horaires etc.

Les questions entrevues :

  • Y-a-t’il des animaux, et lesquels ?
  • Sait-on les voir, les trouver, suivre leur traces.
  • Que regardent t’ils ?
  • Qu’a-t-on à dire ou montrer aux animaux ou aux plantes ?
  • Que sont-elles pour nous, et que sommes nous pour elles ?
  • Où est l’art ? Que peut-il ici ?

Équipe