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Liaison par Inès Lavialle

from 4 to 8 March 2024
à l’école de Tarbes
Jardin Massey,
place Henri Borde, 65000 Tarbes

+33 (0)5 62 93 10 31
tarbes@esad-pyrenees.fr

Événement destiné aux étudiants de Tarbes

“Liaison” une proposition de workshop céramique par Inès Lavialle
Partenariat entre l’ÉSAD Pyrénées, l’association Omnibus et l’artiste Inès Lavialle

Conférence ouverte à tous
Mercredi 6 mars 2024 à 11h00 - salle Stein à Tarbes

  • Rencontre avec les étudiants et l’artiste à Omnibus le mercredi 28 février 2024
  • Workshop avec Inès Lavialle à l’ÉSAD Pyrénées du 4 au 8 mars 2024
  • Montage de l’exposition avec les étudiants et Inès Lavialle du 22 au 25 avril 2024
  • Vernissage de l’exposition-restitution le vendredi 26 avril 2024
  • Restitution du travail des étudiants : exposition à l’Omnibus du 26 avril au 25 mai 2024

Présentation d’Inès Lavialle

Mon travail prend la forme d’installations, et s’attache à l’aspect transitoire et au potentiel de décomposition / recomposition de nos environnements. Les rapports complexes et ambivalents que nous entretenons avec le vivant sont au centre de ma réflexion.
Le second pan de mon travail accorde une importance particulière à l’objet domestique, en particulier aux éléments de mobilier que l’on retrouve dans nos foyers. Le meuble et plus largement les dispositifs comme espace potentiel se recoupent au sein de ma pratique.

Intentions

Pour ce workshop, je propose de travailler sur la thématique de la rencontre et plus spécifiquement la notion de liaison.

En langue française, la liaison est un phénomène de sandhi ; c’est-à-dire une modification phonétique subie par la finale ou l’initiale d’un mot dans une phrase, ces modifications phonétiques sont généralement des assimilations qui se produisent à la frontière entre deux mots dans un énoncé ou à la frontière entre deux morphèmes au sein d’un mot.
En langage plastique, la liaison pourrait être une manière de faire contact, d’agencer un rapport ou de donner forme à une alliance.

En incitant les étudiants à réaliser des recherches sur le geste, j’aimerais leur proposer d’explorer différentes manières de générer des correspondances, des transitions entre les pratiques du dessin et celle de la sculpture, en expérimentant des formes analogues à ces deux médiums.

Motif, ligne, relief, bord, contour, figure, surface sont autant de termes qui pourraient constituer le point de départ de la recherche menée durant ce projet.
Le résultat du travail mené avec les étudiants sera présenté à la galerie associative Omnibus, les participants auront comme objectif de créer des formes de dessins dans l’espace par l’installation de leurs volumes réalisés en céramique, certaine partie pourront être connectées avec du textile.

Durant les quatre jours de montage de l’exposition, les étudiants seront amenés à réfléchir collectivement à cette installation. Celle-ci devra prendre en compte les éléments qui constituent cet espace spécifique, l’architecture, les aspérités des surfaces, les volumes et matériaux seront autant d’éléments à réinvestir pour eux.
Ils pourront, s’ils le souhaitent, faire plusieurs propositions d’installation durant le temps de l’exposition.
À l’issue du projet, un travail d’écriture pourra rendre compte des choix des étudiants pour un public extérieur.

Mes intentions sont celles d’une chercheuse, aussi le projet décrit est susceptible d’évoluer en fonction du phénomène de sandhi ; c’est-à-dire une modification formelle subie par la finale ou l’initiale des différents acteurs du projet, ces modifications sont généralement des assimilations qui se produisent à la frontière entre les intentions citées dans l’énoncé et la véritable expérience sur place.