Reportage : les ateliers et cours publics
Lundi 3 décembre, 13 h 45. J’ai rendez-vous devant à l’ÉSAD Pyrénées. La photographe arrive. Ensemble, nous suivons Mari !
Olivia leur présente le sujet du jour : réaliser des cartes de vœux pour leurs proches en s’inspirant d’œuvres de l’histoire de l’art et en employant différentes techniques, dont la linogravure. Les artistes, ce sont Joan Miró, Henri Matisse et Keith Haring.
Le premier a été choisi pour son actualité au Grand Palais ; c’est un peintre du rêve, de l’imagination et, surtout, de la « liberté totale ». Ces mots sur lesquels Olivia insiste ont ici une résonance particulière. Les livres apportés pour les reproductions qui y figurent sont un support de conversation. Tous les feuillettent, seuls ou à deux. Ils échangent leurs impressions, citent leurs références : « Ce cercle rouge chez Miró, ça me fait penser à une autre toile, avec un ballon rouge », réagit un homme d’une soixantaine d’années, évoquant par là La Petite Fille au ballon de Banksy. Et l’homme d’interroger Olivia : « Je vois que vous êtes très inspirée par Miró. Pourquoi lui ? Pourquoi pas quelqu’un d’autre, comme Salvador Dalí ?